Les toitures végétalisées prennent de plus en plus de place dans le paysage urbain, de France. L'une des motivations mise en avant est leur capacité à contribuer à une meilleure gestion des eaux pluviales. En termes hydrologiques, il a en effet été démontré que la mise en place d'une toiture végétalisée sur un bâtiment donné permet : une réduction du volume ruisselé de cette toiture à l'échelle annuelle ; et, une atténuation et un retard du pic de débit lors d'un événement.
En se situant à l'échelle d'un territoire, cette présentation, basée sur le cas de l'Ile-de-France vise à répondre à deux questions :
1. Observe-t-on ces mêmes phénomènes à l'échelle d'un bassin urbain ? A quelles conditions et dans quelles limites peuvent-ils être opérationnellement utilisables ?
2. L'espace urbain francilien offre-t-il un potentiel de toitures « végétalisables » important ?
Des éléments de réponse à ces deux questions sont apportés par les résultats de deux projets de recherche : TVGEP (clos en 2013) et TERRACES (en cours).
- Présentation